mardi 4 mars 2014

Alors parce que, voilà pourquoi ...

"Il est affreux pourtant d’avoir vécu puis de mourir sans que subsiste la moindre trace écrite de ce que nous fûmes, de ce que fut notre conscience unique, comment elle se forma puis se transforma, comment lui apparut le monde, comment elle s’en accommoda ..."
E. Chevillard.

Ce héros de la blogosphère littéraire répondait en partie à la troisième question azertystentielle
d'un pauvre ciseleur d'octets communs : "Qui suis-je ? Ou vais-je ? Et pourquoi donc ici, écris-je ?".

Il y avait dans cette quête d'immortalité 2.0, une résurgence à la fois cosmique et tropicale, ne m'ayant plus quitté depuis une prise de voie lactée en pleine courge, un soir d'Avril sur une plage déserte du pacifique à fleur de peau et de sable tiède la tête posée sur le ventre tendu de Marisol. Y poco de Ron, claro.

Issue de l'espace, une voix m'intimait dorénavant avec gravité de poursuivre le préhistorique chantier, que l'équipe du matin (ceux des cavernes et des cités lacustres) avait il y a longtemps commencé, la longue marche en avant de l'humanité.

Il fallait pour s'insérer dans le cycle de la Vie éternelle, non seulement se reproduire c'était essentiel, mais surtout donner toutes les chances de survie à sa progéniture, par de grandes citations, ou par des proverbes archivérifiables ou par des vers de Reggiani, aidant les Pères à mieux dire les choses, à venir.

Faire égoïstement perdurer ses gênes au-delà de l'espace temps, en imposant à coups de petites histoires sa propre descendance à l'Univers, rien de moins. Je rentrais donc ici au milieu des grands Hommes, conter tout ce qu'eux n'avaient pas pu voir. Forcément ...

Il sera donc des fois où, mes si chers Enfants ...