Mon panthéon

Un homme se leva ...
et il fournit les clefs à une foule d'indignés de peu, suffisamment repus.
Moncef Marzouki au Parlement de Strasbourg (06/02/2013)

Des chansons françaises ...
Des accompagnateurs du XXème ...


 


 



Des histoires d'Ortf et de cinémascope ...










Dans le texte ...
Quinzième enfant, de Gilles Boileau ...

De L'Art poétique (1674)
"Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
"

Octave Mirbeau (1848 - 1917)
Vers le bonheur (1921)
"Remarquez que je n’ai rien, absolument rien à reprocher à ma femme, rien, sinon d’être femme. Femme, voilà son seul crime ! Femme, c’est-à-dire un être obscur, insaisissable, un malentendu de la nature auquel je ne comprends rien. Et ses griefs sont les mêmes à mon égard. Elle me reproche uniquement d’être un homme, et de ne me pas plus comprendre que je ne la comprends. Car, en vérité, je ne la comprends pas. J’ai sondé tous les mystères de la vie ; j’ai arraché leur secret à bien des êtres avec qui je n’ai rien de commun, dont le langage et les habitudes diffèrent des miens autant que la chenille diffère de l’alouette. Ce que cherche le chien, ce que veut le chat, observateur et démoniaque, où va l’effrayant corbeau, je le sais. De la femme, je ne sais rien, rien, rien. Je n’entre pas plus en elle que dans l’âme d’un dieu, dans le rêve d’une anémone marine.
La grève des électeurs (1898)
Extrait : "... je comprends tout. Mais qu’un député, ou un sénateur, ou un président de République, ou n’importe lequel, parmi tous les étranges farceurs qui réclament une fonction élective, quelle qu’elle soit, trouve un électeur, c’est-à-dire l’être irrêvé, le martyr improbable, qui vous nourrit de son pain, vous vêt de sa laine, vous engraisse de sa chair, vous enrichit de son argent, avec la seule perspective de recevoir, en échange de ces prodigalités, des coups de trique sur la nuque, des coups de pieds au derrière, quand ce n’est pas des coups de fusil dans la poitrine, en vérité, cela dépasse les notions déjà pas mal pessimistes que je m’étais faites jusqu’ici de la sottise humaine, en général, et de la sottise française en particulier, notre chère et immortelle sottise, ô chauvin !..."

Francis Picabia (1879 - 1953)
Sa mère meurt alors qu'il a sept ans. Il fait ses études chez les maristes ...
" Les moyens de développer l'intelligence ont augmenté le nombre des imbéciles ".
François-René de Chateaubriand
Le vicomte est issu d'une très vieille famille aristocratique ruinée de Saint-Malô ...
" Mes livres ne sont pas des livres, mais des feuilles détachées et tombées presque au hasard sur la route de ma vie. "



***
En langage des bleds ...
-E som de preto, de favelado, mas quando toca, ninguem fica parado !
-Malandragem dá um tempo !

En vrac, enfouit, tranches de vie ...

Gerland Canal Historique

Le fin du rêve d'enfant



Premier tir d'un M4 par le SM GYMNOTE / S655 le bien nommé
Devine un peu qui donne la gite de 12° d'inclinaison, ce jour-là ?


Copenhague et Tivoli et ses blondes en été.
Carslsberg qui reçoit la Royale ...
La minuscule sirène.
  
La plus belle soirée de merde d'une vie de téléspectateur français.


Chicag' en 62 ... tiens, comme c'est curieux !

 Izmir, tes brochettes de poisson et ta soupe de pois-chiche à 6 heure du mat.
Le bordel d'état, gardé par l'Armée, c'était en 1985.
Les liaisons très dangereuses en R12 par la Route.
Diner encore sous le pont d'Istanbul, puis se re-baffrer de pâtisseries fraîches.

Lo que tu Quieras como tu lo Quieras, mi Amor !
Regresso pronto, PURA VIDA !

Une nuit d'ado avec Pierrot à Benidorm.
Puis, "de Madrid al cielo !"
Un samedi soir à Madrid, rien n'y ressemble.
Un "con hielo" à la Puerta del Sol.
Les rues qui "glissent" de Vigo, chaque quart de siècle ...
La fabuleuse cuisine et le cœur immense de "la Mucha".
Deux années de passion Andalouse.
Y tantos recuerdos de Torre.

Errer avec un seul but à Dam.
Non, pas le temps les Filles !

Des hectolitres de café, des kilomètres de conversations.
L'autre pays de la table, après la Chine.
Napoli, tomate, huile d'olive, ail, e basta !
La mozarella di buffala fraîche, à Caserta.
Une table chez Plinio à Arosio
Des truffes à Terni, dans tous les plats.
La Fierté irritante d'une splendide Milanaise.
 
 
Changchun, dure au mal.
Nulle gastronomie n'équivaut celle de la Chine, surtout au coin de la rue.
Beijing 92, trois feuilles de journal fraîches, dans les toilettes de l'aéroport.
A Bai Lin, merci pour la vie, mon éternel petit morceau de Jade.

Buda et Pest. Le festival. Fureur et douceur.
Katia, interprétation unique de l'interprétariat.

Les monuments de Prague, les yeux de chattes slaves.
Le bazzar à Georges, meilleur bar du monde.
Malencontreux jet contre le mur, du commissariat central.

Santiago de Chile, la splendeur de la proximité des Andes.
La ensalada chileña.
Le Vin et le sourire dévastateur de Maria-Soledad.
Le barbecue du Samedi soir chez Miguel.

Une bière à Nagold avec Martin et Tom.
Une nuit "Relais-Château" en Bavière.
Un "Hlm de passe" et le merveilleux aéroport de Düsseldorf.
Une nuit internationale de table-dance à Francfort.

Soho à Londres avec Acaries, des pintes servies dans des pots de fleurs.
 Newcastle-upon-Tyne, the place, I've joined the "TOON ARMY" ... grave !

 
Rio, sa Majesté :
Assis dans le sable, les yeux plantés dans le tableau jusqu'à la fin des temps ...
Un peu de cachasse sucrée dégouline le long de mon bras.
Trois shorts très courts et souriants me racontent à nouveau la belle histoire du monde, celle qui colle si naturellement à l'alccol blanc qu'il en est implicitement le comburant.
Et partout les couleurs du bled. Le bled des bleds.
Dieu lui-même, se plait souvent à raconter cette anecdote préjurassique :
Alors qu'il fignolait, continents et océans, une fronde d'hommes en colère vint le voir pour se plaindre (déjà ...).
"Seigneur, les terres distribuées ne sont pas toutes identiques. Nous avons constaté à certains endroits des cyclones et des ouragans, en d'autres lieux c'est la sècheresse, ailleurs encore c'est la famine ou il y a trop de pluie ... par contre au Brésil, aucun phénomène !
Pourquoi donc ce favoritisme ?"
Dieu reconnu volontiers le fait de cet amas de bonté, et leur dit en souriant.
"Ce pays a effectivement trop de bienfaits, il est simplement parfait, je vais arranger ça" ... et il y installa les Brésiliens !
Qui racontent eux-mêmes avec fierté, cette page pré-biblique.

Samba ! Orale, vocale, animale, vénale, de la plage, de la rue, de la tropique !
Des conversations qui chantent avec des mots qui rigolent, ou l'inverse, ça dépend de l'heure.
 La mélancolie heureuse. Saudade !
Le soleil plus immense qu'ailleurs est applaudit chaque soir, auteur avec Neptune,
de ce superbe têton dressé, face aux autres mondes.
Rio la métisse, pulpe du scandale qui ennivre les sens connus et tous les autres aussi.
On peut en cet endroit oublier à tout jamais, travail, famille, patrie et autres déclarations trimestrielles. D'ailleurs, si la vie était bien faite, on n'irait pas au Brésil, on y serait né !


L'enfer palpable du Maracana.
Pindamonhangaba et tes churrascarias.
Mon copain du "Darty" qui m'offre sur 25 écrans, le Hollande-France de l'Euro 2000.
Extrema, la place principale au sommet, l'hôtel, le bar, la ville entière.
Todo bom Martinha ?

Canada, version Toronto.
Andy et Shannon et Avo et Kevork et Jean-François et Ney et John ...
De tous les "drive" jusqu'au Potato blue.
Les Roméo et Juliette "Winston Churchill".
Kaila, la science du corps de l'homme par le massage.
Les chutes glacées avec Marie-Claude, ensoleillée avec (comment s'appelait-elle ?)
Bathurst et sa Marina.
Les pionniers, les Acadiens des temps anciens, la quête du sel pour survivre.
Les langoustes géantes cuisinées "à l'arrache".



  Pitesti, l'autre pays de mes Amis.
A la pauvre sauce européenne, aujourd'hui.

Buenos-Aires et ses familles entières de "papelleros".
Les "remise" qui ne sont heureusement pas, des taxis.
La pauvreté et la fierté de Boca, sa ferveur unique.
La place de Mai un samedi à l'aube avec l'homme aux pigeons.
La meilleure viande du monde y "empañadas" hecho a casa.
Lanus, les pieds nus, l'odeur pestilentielle du barrio del Pibe de Oro.
L'essence du Couple, dans un Tango de rua.
 

El Cairo, ses pyramides et ses falafels.
Le coucher de soleil sur les joyaux derrière le nil.
Le désert aux portes de la ville.
Rien ne sent, comme l'approche du merveilleux bazar.
T'en souviens-tu mon vieil ami inconnu ?

  Rybinsk
Le Peuple frère dans la Datcha
Les étendues immenses.
Des peaux qui se dévoilent outrageusement en été.
Ulyanovsk
Volga à perte de vue et Russian baña
Cheboksary
Marina, j'aime tes interprétations

Luang-prabang, sa spiritualité (en phase de globalisation par les APN).
Les marchés de viandes Mong.
Pi-Maî, jour de l'an et fête de l'eau en Avril.
Merveilleux enfants joueurs.


Have Fun ...
"Banga" par Gotainer en 1980 ...




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